Historique


Création du musée

L’équipe qui a débuté le musée

Jean CHALAVON – Dédé CHEUCLE – Marcel MASSARD – Gaby BENETON –

Marius FAURE – Antoine DEVIDAL – Michel GIRAUD – Jean JANUEL –

Marius ROCHER – Alexandre RABERIN – Claude SABOT – Jean TEYSSIER –

Marcel VALOUR – Jean VIALLETON

1984 : Début de la société d’histoire de Sainte Sigolène.

1990 : La société d’histoire contacte les anciens tisseurs ou passementiers pour voir comment créer un Musée qui retrace le passé des Sigolénois.

Des options sont prises pour retenir des métiers et du matériel de tissage.

1991 : La société d’histoire demande au Maire François Fayard de trouver un local qui pourrait devenir musée.

Le 9 Avril le conseil municipal vote à l’unanimité pour la création de ce Musée et propose la moitié du rez de chaussée de l’ancienne usine Salque. Offre acceptée puisqu’en Octobre commence  l’aménagement du matériel : une transmission est installée avec moteur et renvoi.

Un métier 24 pièces ruban est mis en état de marche à coté d’une canetière 6 broches Laurençon

1992 : Un métier « canut » à une navette est installé et réglé pour tisser une écharpe unie.

Un métier « canut 4 navettes » est mis en place pour tisser un châle de cent vingt centimètres avec 4 couleurs de trame.

Un métier « canut jacquard pick-pick » est installé avec un montage de 3 écharpes « Musée la Fabrique ».

Un assortiment de canetières à broches ou automatiques est en place pour alimenter ces métiers.

 1993 : Un métier tambour Roger Durieu actionné à la main nous livre un ruban pour décorations militaires et sportives.

Un ourdissoir est installé pour ourdir une chaine de 70 fils pour métier ruban.

Un présentoir de navettes de toutes dimensions est mis en place avec différents battants dont un en marche lente.

1994 : La première soudeuse pour sacs plastique est mise en route à coté des métiers du tissage.

L’enseigne « Musée la Fabrique » est installée au dessus de la porte d’entrée.

Les visites guidées nous amènent 700 visiteurs.

1995 : Un menuisier de la localité construit et installe un métier basse-lisse, copie du métier de 1550, métier du début du tissage dans la région. Une chaine traverse un enfilage de lisses en fil, la navette est passée à la main.

Un métier jacquard d’une pièce est installé pour produire un ruban à fleurs.

1996 : Grâce à la Municipalité, nous avons maintenant 3 espaces. Un atelier de tissage, un atelier plasturgie et une salle vidéo.

Dans l’atelier tissage, nous ajoutons 5 métiers tresse.

Dans l’atelier plasturgie nous avons 1 extrudeuse, 1 imprimeuse et 4 soudeuses.

1997 : Pour avoir toute la gamme de métiers dans l’atelier tissage, nous recevons 2 métiers sans navette. Ces métiers ont moins de 40 ans :

Un métier Muller NB tissant 2 pièces de ruban élastique de 25 mm de large avec une vitesse de 900 coups/minute.

Un métier M.A.V. (Machine à Aiguille Volante) de la S.A.C.M. Mulhouse tissant un tissu sergé de 135 cm de large à une vitesse de 250 coups/minute.

1998 : Avec l’aide des industriels du plateau, de la société d’histoire et de la municipalité, nous engageons un spécialiste de l’audio-visuel pour faire un film qui retrace la vie de nos anciens, mais aussi le travail actuel dans les usines du canton.

Ce film s’appelle « Du fil au film, une histoire d’amour ». Il a été présenté officiellement le 8 décembre et depuis il est visionné à chaque visite de Musée.

Depuis cette date :

L’équipe du musée apporte des améliorations chaque année à l’entretien des machines, à la présentation des collections et à l’accueil des visiteurs en pensant particulièrement à celles qui ont un handicap.

Dans l’atelier tissage nous avons un nombre important de métiers de tous âges qui « fonctionnent » à chaque visite.

Dans l’atelier plasturgie, on trouve les premières machines à partir de 1950: boudineuse, extrudeuse,  imprimeuse, presse injection et soudeuses.

Et surtout, nous avons une équipe de bénévoles qui sera heureuse de bien vous accueillir.

Ceux qui les ont rejoints

Joannès VACHER – Auguste PICHON – Jean DEMEURE – Paul FOURNEL –

Gérard LIOGIER – Léon JANUEL – Gérard VEROT – Joannès PETIOT –

Auguste COLLARD – Jean-Baptiste JANUEL – Jean BENETON – Maurice TEYSSIER –

Joseph BONCOMPAIN – Louis CIVIER – Jean-François DELEAGE –

Georges BRUYERE – Jean-Pierre BERGER – Jean-Luc FAURE – Daniel CORNILLON.